Les quatre militaires en civil de l'opération Sentinelle regagnaient à pied leur garnison de Besançon vers 5 h du matin lorsqu'une voiture s'est arrêtée devant eux. Un des passagers est sorti du véhicule et a tiré à trois reprises sur les jeunes hommes. L'un d'eux a été touché au bras mais son pronostic vital n'est pas engagé. Rien ne dit que c'est leur qualité de militaire qui fait qu'ils ont été visés.
Il était un peu plus de 5 heures du matin à Besançon. Quatre jeunes militaires, déployés à Besançon depuis le début de la semaine dans le cadre de l'opération Sentinelle, avaient profité d'une permission pour passer une soirée en discothèque.
Ils sortaient de la boîte de nuit le QG et rentraient à pied chemin de Mazagran vers leur garnison. Une voiture les a dépassés et s'est arrêté "à 20-30 mètres devant eux", selon la police.
L'un des passagers est alors sorti du véhicule et a tiré trois fois dans leur direction avec une arme de poing avant de redémarrer. L'un des militaires a été touché au bras, a indiqué la police à nos confrères de l'AFP.
"La soirée s'est bien passée, selon eux. On ne sait pas pourquoi les militaires ont été visés", a précisé la police. Une enquête a été confiée à la sûreté départementale.
Les faits se sont produits dans une zone peu éclairée, sans vidéo-surveillance, à environ 300 mètres de la discothèque.
"L'établissement est connu pour des difficultés à la sortie, notamment pour des prises à partie de clients par des gens extérieurs à la boîte de nuit", a indiqué le parquet de Besançon.
"Aucun élément ne permet de dire que c'est leur qualité de militaire qui fait qu'ils ont été visés", a ajouté cette même source.
