Un atelier d’autodéfense verbale se tiendra, vendredi 22 novembre, à Besançon. Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs événements sont organisés par l’association Solidarité Femmes du Doubs.

Cès Bailly-Biichlé est intervenante pour l’association dijonnaise PotentiElles. Elle animera l’atelier qui se tiendra vendredi 22 novembre, à Besançon. 

 


En quoi consiste l’autodéfense verbale ? 

C’est une technique pensée par les femmes, pour les femmes. L’atelier dure 3 heures, c'est un espace de discussions et de partage d'expériences. Ensuite, l’atelier se déroule sous forme de jeux de rôles : on rejoue des situations d’agression verbale, physique, à partir du vécu des participantes. L’autodéfense verbale, c’est un concept d’éducation populaire. C’est quelque chose qu’on devrait apprendre dès l’école maternelle ! 
 

Quelles situations sont abordées, partagées ? 

Les situations d’agression sont celles du quotidien, que ce soit dans la rue, au travail, à l’école, mais aussi chez soi, dans la sphère privée. Ça peut être quand quelqu’un vous colle une main aux fesses, quand un compagnon vous humilie régulièrement, quand quelqu’un vous insulte dans la rue. On a aussi des situations de harcèlement au travail.  
 

Quel est le but de cet atelier ? 

L’objectif, c’est déjà de mettre des mots, de savoir dire non, de poser ses limiter. D'apprendre comment on peut opposer verbalement quelque chose pour éviter de monter dans les tours et ne pas rajouter de la violence à la violence.  Dans cet atelier, on donne aussi des outils. Quand on a été harcelée au travail, il faut pouvoir retourner bosser le lendemain et revoir son harceleur, lui adresser la parole. Plus généralement, ça permet aussi d’aborder la place de la femme dans la société.


Qui peut participer ? 


Cet atelier-là s’adresse aux femmes de moins de 24 ans, aux adolescentes. Mais les autres ateliers que j’organise s’adressent aux femmes de tous les âges. Les profils varient : il y a des femmes militantes, des femmes qui ont envie de découvrir, des femmes victimes de violences. Si je refuse d’avoir des hommes dans mes ateliers, ça n’est pas contre les hommes, bien sûr. Mais mon approche est féministe. Je considère que les violences faites aux femmes sont un fléau de la société. Si elles ne sont pas obligatoirement commises par des hommes, elles sont majoritairement faites par des hommes. Pour évoquer les situations de violences qu’on a vécues, il est parfois plus simple le faire en non-mixité.

Pratique : Inscription par mail : ces@echokraft.fr. Formation gratuite. Vendredi de 14h à 17h, rue Sancey, Besançon. 

 
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