Entre 2014 et 2020, la population reste plutôt stable en Franche-Comté, d’après une étude démographique réalisée par l’Insee ce jeudi 29 décembre. Dans le détail, seul le département du Doubs a gagné des habitants.
Au 1er janvier 2020, la Franche-Comté compte 1 178 728 personnes. C’est 650 habitants de plus qu’en 2014. Si la région a une population plutôt stable, la tendance est claire : tous les départements comtois, à l’exception du Doubs, ont perdu des habitants.
Au niveau de la Bourgogne-Franche-Comté, ce phénomène est lié à deux facteurs selon l’institut statistique. D’une part, le vieillissement de la population fait qu’il y a plus de décès que de naissances. D’autre part, le solde migratoire est « déficitaire depuis une dizaine d’années », c’est-à-dire qu’il y a moins de personnes entrées sur le territoire que de personnes qui en sont sorties sur cette période.
L’exception de Besançon
Le Doubs connaît une croissance annuelle de 0,3%, gagnant ainsi près de 10 000 habitants en six ans. C’est particulièrement saillant lorsque l’on s’intéresse à Besançon et à son agglomération, qui voient leur population continuer d’augmenter. En 2020, il y a en effet 4000 Grands Bisontins de plus que six ans plus tôt. De même pour Pontarlier qui connaît « un fort dynamisme démographique » : la ville bénéficie en effet de sa proximité avec la Suisse, et de l’installation de frontaliers.
A l’inverse, les intercommunalités isolées ou « situées dans des zones économiquement fragilisées » connaissent une aggravation de la baisse démographique. Dans le Jura, le bassin de Saint-Claude fait face à cette tendance, en raison de sa désindustrialisation. Le Grand Belfort perd près de 4000 habitants en six ans, soit une baisse annuelle de sa population qui se chiffre à 0,6%. Une évolution étonnante puisque l’agglomération avait connu une croissance annuelle de 0,4%, sur la période précédente, entre 2009 et 2014.
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