“Ce n’est pas une machine à faire des PV” : comment fonctionne la vidéoverbalisation ?

Depuis deux ans, les caméras de la ville de Besançon permettent aux forces de l’ordre de vidéo-verbaliser les automobilistes. Un moyen de limiter les incivilités au volant selon les autorités.

Stationnement gênant, stop ou feu rouge grillé, téléphone au volant : autant d’infractions qui peuvent être verbalisées par les différentes caméras de surveillance de la ville. Au total, elles sont 11 à être concernées. Une mesure mise en place depuis deux ans à Besançon (Doubs) pour “apaiser la ville” et “réduire la délinquance routière”. 

Concrètement, tous les jours, les caméras de la ville sont scrutées par un policier municipal ou un agent de surveillance de la voie publique au centre de supervision urbain (CSU), dans le but de repérer les infractions.

Une supervision humaine

Il est donc important de comprendre, que cette vidéoverbalisation n’est pas automatique. “Ce n’est pas une machine à faire du P.V., il y a toujours un humain derrière, le discernement est essentiel” explique Delphine Clerc, directrice sécurité et tranquillité publique auprès de nos journalistes Emmanuel Deshayes et Guillaume Soudat.  Autre point à savoir, aucune vidéo n’est enregistrée pour être regardé plus tard, l’officier municipal doit prendre le coupable sur le fait accompli. “On ne fait pas n’importe quoi avec la vidéoverbalisation, c’est très encadré” précise-t-elle. 

Les caméras n’ont, au départ, pas été installées pour cette raison “mais on s’est dit : autant l’utiliser” Benoît Cypriani adjoint à la maire de Besançon en charge de la sécurité. “L’idée, c'est que les gens soient incités à respecter la réglementation même lorsqu’il n’y a pas d’uniforme en vue” ajoute-t-il. “J’aurais préféré avoir des moyens humains, mais comme vous le voyez les caméras sont installés, les moyens humains sont difficiles à obtenir, on ne va pas les démonter” précise l’adjoint. 

Au total 1 300 P.V ont été distribués grâce à la vidéoverbalisation cette année. En réalité, cela ne représente que 10% des contraventions routières administrées par la police municipale de Besançon.

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