Où sont les points sensibles concernant la circulation à Besançon ? C'est la question que pose la Ville aux habitantes et aux habitants, à l'occasion d'une consultation citoyenne. Détails.
Dans un ville où les problèmes de circulation sont très régulièrement pointés du doigt par les usagers et ou certains tronçons cyclables demeurent extrêmement dangereux, la municipalité tente d'améliorer les choses. Elle lance un appel à participation pour que les citoyens indiquent les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien dans les rues de la capitale franc-comtoise.
"Aidez-nous à recenser et repérer ces lieux qui posent problème aux Bisontin·e·s, ou que vous jugez dangereux", interpelle la Ville de Besançon. Le recensement participatif proposé aux habitants a été baptisé "Besançon, une ville apaisée".
Une carte interactive à remplir par les citoyens
La municipalité réalise avec l'aide des citoyens un diagnostic afin de référencer les points sensibles concernant la circulation ou le partage de la voie publique entre les usagers. "Il sera utile à la municipalité pour prendre des mesures globales et adaptées pour améliorer le partage des espaces publics et leur utilisation dans les déplacements de chacun et de chacune", précise la Ville, soulignant ainsi sa volonté de créer un espace public partagé, "dans le respect des uns et des autres".
Pour ce faire, une carte interactive a été développée et est consultable par ici. Chaque personne peut ajouter des points de signalement concernant par exemple la cohabitation piétons/voitures et cyclistes/voitures, des zones accidentogènes, des zones de vitesse excessive ou encore des zones de nuisances sonores dues à la circulation. Il suffit de s'inscrire sur le site dédié et d'y entrer les informations en cliquant sur "Ajouter un signalement". Cette carte est disponible jusqu’à la fin de l’année 2022.
De nombreux points ont déjà été signalés sur la carte à divers endroits de la ville. On peut observer que de nombreuses pastilles "cohabitation entre cyclistes et voitures" apparaissent déjà, ainsi que plusieurs pastilles "zone de vitesse excessive". C'est le cas de la rue de Pontarlier, "trop étroite pour croiser une voiture sans risque" ou encore de la rue de Chalezeule, dans laquelle la vitesse des automobilistes est excessive "dans la grande ligne droite".