En Côte-d'Or, travailler en ce jour chômé, c'est s'exposer à une amende. Dans la capitale franc-comtoise, l'interprétation des lois est beaucoup plus souple.
En mai, fais ce qu'il te plaît ? L'adage s'applique parfaitement aux restaurateurs et autres épiciers de Besançon : tous ouverts ou presque le 1er-Mai, qu'importe le droit du travail !
Pourtant, on l'ignore parfois, mais un jour férié (comme le premier mai) est obligatoirement chômé pour tous les salariés, sauf si le patron justifie d'une obligation de ne pas interrompre son activité. Exemple : moi-même qui écris cet article, je travaille un premier mai, mais c'est justifié par le besoin de vous informer, quel que soit le jour de l'année...
Dans les faits, sauf à Dijon (seul cas en France où les restaurateurs et autres tenants de bar reçoivent des amendes en cas d'ouverture un 1er-Mai...), personne n'applique véritablement la loi. Les commerces sont ouverts, les salariés sont payés deux fois plus et disposeront d'une journée de récupération, et le tour est joué.
Par ailleurs, après un mois d'avril pourri par la météo, et des samedis difficiles du fait des Gilets jaunes qui manifestent en continu depuis l'automne dernier, les commerçants avaient envie de tout sauf de fermer leur échoppe en ce mercredi 1er mai ensoleillé (c'est même le plus beau jour de la semaine, et de loin).
Voyez ce reportage en terrasse de Catherine Schulbaum et David Martin :