La fac de lettres, parent pauvre de l'Université de Franche-Comté ?

Les professeurs et les élèves de l'Université de Franche-Comté s'inquiètent : les cours d'italien, de russe et de musicologie pourraient disparaître dès l'an prochain. Mardi, des rassemblements sont prévus à Besançon et à Dijon.

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Besançon ou Dijon : les étudiants n'auront-ils bientôt plus le choix ?

L'Université de Franche-Comté compte près de 25.000 élèves. Parmi ceux-ci, 4.000 font partie du département SLHS (Sciences de l'Homme et de la Société). Pour ce département, les financements ne proviennent que de l'Etat. Selon plusieurs professeurs et élèves de l'université, certaines filières seraient en danger. Plusieurs suppressions seraient prévues, notamment l'italien, le russe et la musicologie.  Conséquence pour les étudiants : ils n'auront d'autre choix que d'aller étudier à Dijon. Une réduction des semaines d'enseignement serait également sur la table : les étudiants de L1 passeraint de 12 semaines d'enseignement par semestre à 10. Autre signe alarmant : une dizaine de postes de professeurs partant à la retraite ne seraient pas remplacés.

Un problème de restrictions budgétaires ?

Le service communication de l'Université de Franche-Comté répond à ces accusations : "Les universités sont en phase de discussion de leurs nouvelles cartes de formation qui s'appliquera pour 5 ans" dans un besoin de "répondre au nouveau marché de l'emploi". Dans des filières qui comptent moins de 10 étudiants, la question de la suppression pourrait légitimement se poser selon l'université.

Nous sommes désormais dans un schéma régional et nous ne sommes pas là pour se faire concurrence.


"Nous sommes à la recherche d'une carte cohérente entre les deux universités qui ait des résultats en terme d'insertion professionnelle. La question n'est pas uniquement financière. Elle se pose aussi en termes d'insertion : il faut que les étudiants soient attendus et désirés sur le marché de l'emploi" précise l'Université.

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