La plupart des magasins La Halle de Franche-Comté étaient fermés ce samedi. Une réponse des salariés à leur direction, le Groupe Vivarte, qui a décidé de se séparer de l'ensemble des 860 boutiques sur le territoire. Plus de 2000 emplois sont menacés selon les syndicats.
Devant le magasin La Halle de Vesoul ,elles sont 8, toutes salariées de l'enseigne. Elles bloquent l'accés à leurs magasin. Pour certaines, La Halle c'est 30 ans de leur vie, pour d'autres 2, mais toutes ont un point commun, un avenir totalement flou. Une inquiétude causée par une situation qui a commencé il y a quelques mois et qui s'est accélérée après la fin du confinement. Le groupe Vivarte propriétaire de La Halle veut s'en séparer." La machine est enclenchée", c'est une véritable onde de choc dans les magasins
De la procédure de sauvegarde au redressement judiciaire en quelques semaines
Le groupe Vivarte pointe du doigt le confinement, 2 mois de fermeture des magasins qui selon le groupe auraient mis à mal la pérénnité de La halle. L'enseigne a été placée en procédure de sauvegarde le 21 avril puis en redressement judiciaire depuis le 2 juin. Sur le terrain, les salariés suivent le dossier avec inquiétude. Les informations circulent mal, dans les commerces "on se donc sent abandonné".
Des magasins dans l'expectative malgré des possibles repreneurs
Même si des possibles repreneurs se sont manifestés, rien n'est entériné. Le Groupe Beaumanoir est un candidat sérieux mais il ne reprendra pas l'ensemble des magasins ni des salariés. C'est le 29 juin prochain que tout devrait s'officialiser. Les 8 employés de Vesoul comme ceux d'Ecole Valentin à côté de Besançon et l'ensemble des magasins dénoncent cette incertitude.
Nous ne savons pas ce que nous allons devenir, nous n'avons aucune information, aujourd'hui notre grève c'est pour que notre direction se rende compte que l'argent c'est nous la base qui le faisons remonter au groupe, nous demandons du respect.
Des clients solidaires
Il y a du monde ce samedi dans cette zone commerciale. Les clients discutent avec les salariés. C'est la surprise pour beaucoup qui par un mot, un regard affichent leur solidarité avec les employés.
J'aime ce magasin, c'est varié, si cela ferme, c'est un nouveau coup dur pour l'emploi et pour la Haute-Saône. Notre département va t'il intéresser un repreneur ?