Riche de dix toiles de Gustave Courbet dont la monumentale Hallali du cerf, revenue à Besançon (Doubs) après 7 ans d'exposition au Musée d'Orsay, le Musée des Beaux Arts et d'Archéologie bisontin peut compter sur la renommée du maître d'Ornans pour attirer les visiteurs.
Du Musée d'Orsay au Musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon en passant par la fondation Ferrara, les toiles de Gustave Courbet déplacent les foules. En atteste la grande rétrospective "Gustave Courbet 1819 - 1877" organisée au Grand Palais en 2007 qui, à Paris, Montpellier ou New York, a accueilli un nombre impressionnant de visiteurs.
Certes, cela faisait plus de trente ans que le peintre n'avait pas fait l'objet d'une exposition d'envergure mais au-delà des chiffres, Gustave Courbet, perpétuel sujet d'études pour les chercheurs en art, est aussi un de ces très grands artistes qui ont marqué l'histoire de la peinture. Le public l'a bien compris.
Rencontre avec Dominique de Font-Réaulx, co-commissaire de l'exposition "Courbet 1819-1877" au Grand palais en 2007 et de "Courbet e la natura", à voir jusq'au 6 janvier 2019 au Palazzo dei diamanti de Ferrara (Italie) et directrice de la Médiation et de la Programmation culturelle au Musée du Louvre.