C’est une lourde défaite face à Brest pour les Bisontines ce mercredi 15 mars. En déplacement, les joueuses de l’ESBF se sont inclinées face au BBH (40-23) lors de cette 18e journée de D1.
Ce mercredi 15 mars, l’ESBF affrontait le BBH sur leurs terres bretonnes. Une rencontre qui s’est soldée par un grand échec (40-23).
Avant la rencontre : une lueur d’espoir ?
Le match était-il déjà plié ? Pas forcément. Si les Brestoises, 2e du classement général de la ligue de handball, semblaient aligner les victoires en D1 depuis le début de la saison, elles ont aussi montré des signes de faiblesse lors de ces derniers matchs. Les joueuses de Pablo Morel s’étaient d’abord inclinées face à Metz, leader du classement fin janvier, puis plus surprenant, face à Dijon, alors 6e du classement, fin février (32-27).
Les Bisontines, 7e du classement, ont-elles aperçu une fenêtre de tir ? Non, parce que l’ESBF se cherche depuis le début du Championnat : plus de défaites que de victoires, des nuls comme contre Saint-Amand (27-27) le 25 février dernier, et pas de franche différence de score en cas de succès. Face à Brest, les joueuses de Sébastien Mizoule espéraient pourtant un miracle. Une manière aussi de pouvoir décrocher la 5e place du Championnat. Raccrocher le Top 5, c’était pouvoir concourir pour la Ligue européenne.
« Un sentiment de honte pour le club »
Ce mercredi 15 mars, les Bisontines ont fait face à la difficile réalité : la supériorité des Brestoises. Après avoir commencé le match en marquant deux buts à seulement 2’30, la suite a été beaucoup plus difficile. A la mi-temps, l’ESBF était menée de cinq points par Brest (18-13). La seconde partie du match n’a été qu’une confirmation de la supériorité brestoise. Les Bretonnes se sont imposées (40-23).
Une déception immense et beaucoup d’amertume pour l’entraîneur. « Je ne retire rien de ce match à part un sentiment de honte pour le club, le maillot, les partenaires qui mettent de l’argent et payent les salaires », lâche Sébastien Mizoule, à l’issue du match. Avant de poursuivre : « Je suis garant de cette prestation donc c’est de ma faute ».
Si le coach des Bisontines a relevé qu’ « individuellement il y a de bonnes joueuses de handball », il souligne aussi que « collectivement ça a été un naufrage ». Les joueuses de l’ESBF se remettront désormais au travail pour préparer la rencontre à Chambray le 26 mars 2023.