Ce jeudi, un point presse est organisé par Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon, concernant l'enquête sur la disparition de Narumi Kurosaki. C'était il y a un an. Rappel des faits.
Le 4 décembre 2016, Narumi, jeune étudiante japonaise disparaissait à Besançon après un diner avec son petit ami. Agée de 21 ans, la jeune fille était arrivée en septembre 2016 avec six autres amies, toutes de l'université de Tsubuka, à une quarantaine de km au nord de Tokyo. Elle suivait un stage de français intensif au CLA (centre de linguistique appliquée) afin d'intégrer, en janvier, la facultés des Lettres.
Rapidement, un suspect est identifié par la police qui annonce dans le même temps qu'il s'agit d'un meurtre. Nicolas Zepeda Contreras, un Chilien âgé de 26 ans est la dernière personne à avoir vu la jeune femme en vie lors de ce fameux diner. Ce dernier est retourné au Chili et nie catégoriquement avoir tué son ex petite amie. Des étudiants ont pourtant affirmé avoir entendu des cris la nuit de la disparition de Narumi, dans la cité universitaire de Besançon.
Un corps introuvable
Le jeune chilien a fait l'objet d'une demande d'extradition vers la France. La justice du Chili a rejeté la demande d'arrestation du suspect, estimant que les éléments concernant l'implication du ressortissant chilien étaient "assez précaires".
À ce jour, le corps de Narumi n'a toujours pas été retrouvé malgré de nombreuses battues, notamment dans le secteur de Dole sud, dans le Jura. Ce jeudi à 11h, une conférence de presse sera donnée à Besançon pour faire le point sur l'avancée de l'enquête concernant le meurtre de Narumi Kurosaki.
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