Nous avons pu rencontrer le bisontin Bernardin Kingue Matam (26 ans, -69 Kg) en plein entraînement à l'INSEP à Paris. L'haltérophile se dit confiant après sa blessure aux Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Ce sont les deuxièmes Jeux Olympiques de l'haltérophile bisontin. A trois jours du grand départ, il nous livre son sentiment.
2012 : le souvenir douloureux des JO de Londres
Je m'apprête à vivre mes deuxièmes jeux. Londres reste encore un mauvais souvenir. Je n'avais pas pu soulever la moindre charge après une blessure. Pour oublier ce cauchemar, il faudra faire une belle compétition à Rio.
2012 fut une année difficile pour Bernardin Kingue Matam. A l'époque, il disputait ses premiers Jeux Olympiques. Seulement, une blessure l'avait empêché de défendre ses chances. Il n'avait pu pousser aucune barre.
Le plus gros a été fait. Maintenant on travaille les petits défauts techniques. Je continue à travaille, je ne cesse de répéter."Ma catégorie est assez élevée. Entre les pays de l'Est et les asiatiques... Mon objectif est d'être finaliste. J'y crois et j'espère que le jour J j'aurai toute ma puissance.
Il est prêt et confiant. Bernardin Kingue Matam confie sa satisfaction quant au gros travail qui est fait afin de repérer les athlètes dopés. Un gros problème selon lui dans sa discipline : "Le travail du dopage paye, notamment en haltérophilie. Ca me permet de me sentir plus confiant."