François Hollande s'est rendu ce mercredi 15 décembre à Besançon, dans le Doubs. Il continue son tour de France pour présenter son nouveau livre, "Affronter". L'ancien président de la République s'est prêté aux dédicaces dans une librairie de la ville.
L'ancien président de la République François Hollande s'est rendu à Besançon (Doubs), ce mercredi 15 décembre. Après une rencontre des militants locaux du Parti Socialiste et un déjeuner avec des élus et anciens élus du département, l'ancien locataire de l'Elysée s'est prêté à une séance de dédicaces de son nouveau livre "Affronter".
Déambulation dans Besançon
Avant de se prêter au jeu des dédicaces, François Hollande parcourt d’abord les rues de la capitale Comtoise. Photos ou encore "selfies" : l'ancien président de la République n’hésite pas à prendre le temps de poser avec les passants qui le reconnaissent. Un circuit qu’il a cependant dû raccourcir, au vu de la foule présente.
François Hollande se rend ensuite comme prévu à la librairie l'Intranquille à Besançon (Doubs). Plusieurs dizaines de jeunes l'attendent pour faire signer leur exemplaire d' "Affronter". Ici encore, la file d'attente s'étend dans les étages de la boutique. Voir un ancien président de la République de si près, c’est étonnant pour tous ceux présents.
"J’avais 12 ans quand il avait été élu. C’est toujours émouvant de rencontrer un ancien chef de l’Etat", se souvient un étudiant. Pour un autre de ses collègues : "c’est un livre historique que je viens faire dédicacer, car il est signé par un homme historique".
La politique n'est jamais trop loin
Même s'il est venu pour faire dédicacer les exemplaires de son nouveau livre, l'ancien Président de la République est vite rattrapé par l’actualité politique. S'il rit face à un jeune faisant allusion au livre de son ancienne compagne Valérie Trierweiler, en lui disant "merci pour ce moment", il ne se prive pas de réagir au contexte politique actuel. Il se montre par exemple sceptique sur l'idée de "primaire de la Gauche" portée par Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate Socialiste à la Présidentielle.
"Il faut qu'il y ait un programme minimal. Un candidat ou une candidate doit porter un projet pour gouverner, pas simplement pour se présenter à une élection. Il ne s'agit pas de dire qu'il faut éviter le pire. Il faut proposer le meilleur et cela suppose d'avoir un projet commun. Sans projet commun, il ne peut pas y avoir de candidat commun", déclare l'ancien premier secrétaire du Parti Socialiste.