Après la publication de 71.000 mails piratés sur le site WikiLeaks, le parti de la majorité présidentielle appelle à la vigilance. Parmi ces mails, une vingtaine ont été échangés entre l'équipe d'Emmanuel Macron et l'équipe de son soutien Jean-Louis Fousseret maire de Besançon. #MacronLeaks
Dans un communiqué, la République en marche souligne que, "d'après nos premières investigations, ces documents seraient les mêmes que ceux issus de l'opération de piratage organisée le 5 mai".
"Sous couvert de nouveauté, Wikileaks ne fait que reprendre à son compte l'opération de déstabilisation organisée au mois de mai", déplore le parti.
La République en marche (REM) appelle "à la vigilance sur la nature de ces publications. L'opération de piratage s'était traduite par la diffusion de nombreux faux s'ajoutant aux documents authentiques relevant du fonctionnement interne du mouvement".
Le parti d'Emmanuel Macron va "informer le procureur de la République de cette nouvelle publication dans le cadre de la plainte déjà déposée et en cours d'examen pour accès frauduleux, extraction frauduleuse de données, atteinte au secret des
correspondances et usurpation d'identité". Hier Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon a eu la mauvaise surprise de découvrir certains documents de son équipe en ligne sur la plateforme WikiLeaks.
Wikileaks a publié 71.000 courriels de messageries électroniques piratées juste avant le second tour de la présidentielle de responsables du parti d'Emmanuel Macron.
Dans un communiqué, Wikileaks affirme avoir pu confirmer l'authenticité seulement de 21.000 courriels (surnommés "MacronLeaks"), mais estime que "la majorité écrasante du reste des emails est authentique".