"Spécial", il l'est, Cinza. Son album sorti en avril dernier, aussi. Sur le plateau de #studio3, le rappeur bisontin nous emmène en virée nocturne dans son univers planant, nostalgique, où ses textes explorent le vécu de sa génération.
Dans sa chambre d'ado, pas vraiment de posters de rappeurs, mais plutôt de grandes vues de New-York, la nuit, avec ses lumières et l'ambiance si particulière qui s'en dégage. C'est ça qui inspire l'artiste dans sa musique, dans ses textes, cette atmosphère urbaine, sombre. Cinza, ça veut dire cendre en portugais. Un hommage à ses racines, mais aussi un symbole de la nostalgie, du passé.
Cinza, ça veut dire "gris" ou "cendre" en portugais. Ça me correspond assez bien, je suis quelqu'un dans la mesure, ce n'est pas tout blanc, ce n'est pas tout noir.
Cinza
L'aventure de Cinza, ça commence en 2020 avec toute la période covid passée à composer, enregistrer, pour sortir un premier album en avril 2023 : SPECIAL. 12 titres aux belles prods, aux ambiances sombres mais qui transmettent parfaitement toute la pensée, les préoccupations de sa génération.
Accompagné de Sokar, DJ, il nous offre aujourd'hui deux extraits de SPECIAL pour #studio3 : "BIZ444RE", (prononcez "bizarre") avec ces 4 qui font penser à une "erreur 404", ce numérique qui influe sur nos sentiments et notre estime de soi... Le second morceau, "Melodyne", plus personnel, explore la culpabilité après la rupture.
"Melodyne", c'est le nom d'un logiciel d'autotune. J'aimais cette référence de le faire passer comme une substance, alcool ou autre et qui met dans un état second. Chanter, c'est ma substance à moi.
Cinza
La suite pour Cinza, c'est continuer à faire de la musique, faire des concerts, défendre cet album, mettre un autre projet sur pied et surtour y prendre du plaisir. Un succès tout tracé.
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#studio3 a été réalisé par les équipes de France 3 Franche-Comté :
Mise en images : Xavier Beisser
Technicien vidéo : Jean-Philippe Perret
Son : Pierre Mayayo
Lumières : Azouz Chaa
Cadreurs : Jean-Michel Bohé et Greg Adnot
Montage : Manu Blanc
Infographie : Dominique Robbe
Interview : Clémence Baverel