Samedi 17 décembre, un jeune homme de 15 ans a été tué par balles. Au lendemain du drame, Anne Vignot, maire de Besançon, parle de cette situation « dramatique », « insupportable ».
Ce samedi 17 décembre, des tirs ont encore résonné dans le quartier de Planoise à Besançon. Deux adolescents de 15 ans se trouvaient dans un parking souterrain, et ont été visés par le ou les suspects. L'un d'eux, prend la fuite. L'autre, touché d'une balle au thorax, meurt quelques heures plus tard, malgré une opération en urgence.
Au lendemain du drame, Anne Vignot, maire de Besançon, a tenu à réagir. « C’est dramatique, c’est un enfant de nos quartiers qui vient de mourir. C’est insupportable, commence l'élue. Aujourd’hui, on doit se mobiliser autour des enfants. Autour de nos enfants. »
Comment empêcher ces drames ?
Les tirs semblent se répéter dans ce quartier de Besançon. En quelques mois, ce sont deux adolescents de 15 ans qui ont perdu la vie sous les balles. Alors, comment empêcher ces drames ? Anne Vignot reste prudente et dit « attendre les résultats de l'enquête » pour savoir s'il faut « réadapter les politiques, celles de l’Etat, celles du département, ou encore celles de la ville ».
Le climat devient de plus en plus difficile. « La violence est rentrée très fortement dans notre société. Il ne faut pas normaliser cette violence, reprend la maire de Besançon. Ce sont les enfants qui en sont les premières victimes ici à Besançon. » Et de conclure : « Il est absolument urgent de reposer la question de la violence, d’où elle vient, quelle forme elle prend, dans quelle sphère, communauté au sens large, car c’est un problème de société. »