VIDÉO. Réforme des retraites : les étudiants en sciences rejoignent le mouvement et bloquent leur université à Besançon

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Les étudiants de sciences ont bloqué leur faculté à Besançon ce vendredi 10 mars.
Alors que le mouvement de contestation contre la réforme des retraites se poursuit en France, à Besançon, la faculté de sciences a rejoint le mouvement ce vendredi 10 mars. Un blocage a eu lieu sur le campus de la Bouloie. Reportage. ©France Télévisions

Alors que le mouvement de contestation contre la réforme des retraites se poursuit en France, à Besançon, la faculté de sciences a rejoint le mouvement ce vendredi 10 mars. Un blocage a eu lieu sur le campus de la Bouloie. Reportage.

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À la veille d'une nouvelle mobilisation nationale contre la réforme des retraites, la grogne se diffuse dans le milieu étudiant bisontin. Après la faculté de lettres, c'est au tour de la faculté de sciences d'être concernée par des blocages.

Cela ne s'était pas vu depuis environ 15 ans sur le campus de la Bouloie. Vendredi matin, quelques dizaines d'étudiants de l'UFR Sciences et Techniques ont bloqué l'accès à un bâtiment dès 6h du matin. Tous les cours ont été annulés ou reportés. "Contre la réforme des retraites ; pour une retraite plus juste ; amélioration des conditions de vie étudiante ; plus de justice sociale". Ces revendications étaient inscrites au feutre noir sur un tableau, devant l'entrée obstruée par un groupe déterminé à faire entendre le mécontentement de la jeunesse.

"La vie étudiante devient de plus en plus chère, de plus en plus dure. Et on nous demande en plus après nos études de travailler plus longtemps. Pour faire changer les choses il faut que tout le monde donne son avis, et que tout le monde montre qu'on n'est pas d'accord", a expliqué Erwan, étudiant en licence 3 informatique, au micro de notre journaliste Aline Bilinski.

On perd deux trois jours de cours pour potentiellement récupérer deux ans de vie. Tout le monde est touché aujourd'hui. 

Léo, étudiant en licence 3 informatique

Traditionnellement, les filières scientifiques sont peu actives quand il s'agit de se joindre à des mouvements sociaux. "C'est vrai que ce n'est pas dans notre culture, mais si les choses doivent changer, notre culture changera aussi. On arrive à un point de convergence aujourd'hui", témoigne à son tour Léo, également étudiant en licence 3 informatique.

"C'est un peu le seul moyen qu'on a trouvé pour manifester notre mécontentement. Et dire qu'on compte quand même", dit Zoé, étudiante en Master 1 sciences pour l'ingénieur. Une nouvelle assemblée générale est prévue lundi soir à l'UFR Sciences et technique, tandis qu'au centre-ville, le blocus se poursuit à la faculté de lettres.

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