C'est un nouveau dispositif pour aider les Bisontins les plus démunis à souscrire une complémentaire santé. "Visa santé", c'est son nom, vient d'être lancé par la ville de Besançon et le Centre communal d'action sociale (CCAS) pour tous ceux qui sont dans l'incapacité de s'offrir une mutuelle.
C'est souvent le poste que l'on sacrifie en premier quand le budget devient trop serré : celui de la complémentaire santé.
Travailleurs à temps partiel, étudiants, retraités, demandeurs d'emplois...
Ils seraient 6000 à Besançon à vivre sans mutuelle, faute de pouvoir en souscrire une.
Avec à la clé un renoncement à de multiples soins médicaux et paramédicaux.
Pour contrer ce phénomène, la ville de Besançon et le CCAS, Centre communal d'action social, viennent de lancer le dispositif "Visa Santé".
Un dispositif qui permet à chacun d'accéder à une complémentaire santé abordable et de qualité.
Une mutuelle solidaire à tarif négocié, grâce à une association d'usagers : Actiom.
Qui peut bénéficier de "Visa santé"?
- Tous les Bisontins qui n'ont pas de mutuelle- Tous les Bisontins qui veulent vérifier que leur mutuelle actuelle est d'un bon rapport qualité/prix en fonction de leur budget et de leurs besoins.
L'offre de "Visa santé"
- Pas de questionnaire santé préalable- Pas de délai de carence
- L'accès à un réseau de partenaires de santé mutualistes
- L'accès au tiers payant pour tous les actes de soins, d'examens et de chirurgie.
- Des tarifs préférentiels, négociés par une association d'usagers auprès de plusieurs mutuelles
- 11 formules au choix pour couvrir au mieux ses besoins et ceux de sa famille, à partir de 11 € / mois pour un jeune de moins de 25 ans; 32 € / mois pour une personne seule; 90 €/ mois pour un couple avec 3 enfants; 63 €/ mois pour un retraité de 75 ans.
Où et comment se renseigner?
- Un seul interlocuteur : le CCAS et ses 5 antennes bisontines de Planoise, Palente, Clairs-Soleils, Montrapon et à la Maison des Seniors- Un seul numéro : le 03 81 41 22 20
- Un seul site internet : http://www.macommunemasante.org/
Le reportage de Elisabeth Braconnier, Philippe Arbez et Rémy Bolard :
