La vague de chaleur a eu raison du Saut du Doubs. A Villers-le-Lac, la cascade de 27 mètres n'y est plus, dévoilant ses rochers. Un épisode que doivent affronter le exploitants du site.
Signe du réchauffement climatique, les vagues de chaleur se multiplient et s'intensifient un peu partout dans le monde et la France n'est pas épargnée.
Cette vague de chaleur est précoce comme en témoigne le niveau d'eau à l'embarcadère des vedettes panoramiques du Saut du Doubs. Il n'est plus accessible et le gérant a dû le déplacer.
Il manque à peu près six mètres d'eau par rapport au niveau normal de la rivière et on recule le point d'embarquement au fur et à mesure que l'eau baisse.
Antoine Michel, responsable des vedettes panoramiques du Saut du Doubs
Antoine Michel connait le phénomène depuis quatre, cinq ans mais cette année, il arrive précocement.
Il rencontre une telle sécheresse habituellement fin septembre. Alors il s'adapte proposant toujours une promenade de une à deux heures dans les bassins du Doubs qui ne sont pas impactés par les failles et qui sont profonds de 20 mètres.