Ils seront vos alliés pour le réveillon du Nouvel An ou pour le lendemain. Menthe, citron, charbon… Voici des plantes et d’autres conseils pour éviter l’effet gueule de bois et les crises de foie.
Immanquablement, la gueule de bois succède à l’ivresse des soirées un peu trop arrosées. Selon le dictionnaire en ligne Le Robert, l’origine de l’expression "gueule de bois" viendrait du latin gula, « gosier », et elle est dite de "bois" en référence à la raideur de la langue desséchée, mais aussi à la dureté ressentie à l’intérieur du crâne. Alors pour éviter l’effet "bois", voici les conseils d’une pharmacienne de Besançon, Marie-Laure Limito.
« Pour permettre au foie de mieux fonctionner et de mieux digérer un repas copieux, il est conseillé de prendre du citrate de Bétaïne avant votre repas. Ce médicament augmente la libération de la bile, un liquide sécrété par le foie, et facilite ainsi la digestion », conseille notre pharmacienne. Attention, le Citrate de Bétaïne est réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 15 ans.
Si vous avez oublié le comprimé, pendant le repas, boire de l’eau, beaucoup d’eau ! « Un verre de vin et un verre d’eau, en alternance. Boire du vin déshydrate, il faut donc compléter en buvant de l’eau », prévient la pharmacienne.
Et le lendemain ?
Si le lendemain, vous êtes ballonné, vous avez la nausée et n’arrivez pas à faire passer votre mal de tête, « il est recommandé de prendre un comprimé ou des gélules de plantes. Pour activer le foie et permettre d’éliminer les toxines, on pense à l’artichaut ou au charbon. Il existe aussi le Gaviscon pour les problèmes d’acidité. Privilégiez aussi les tisanes à base de menthe, de gingembre et de citron si vous avez des nausées, que vous avez mangé trop gras ou trop bu. Mettre le foie au repos et manger léger : des légumes, des fruits tout en favorisant des éléments riches en protéines comme l’avocat ou les œufs ».
Si la prise d’alcool est trop importante, que la personne est inconsciente, la placer en position latérale de sécurité (PLS) et composez le 15. On ne le dira jamais assez : on ne laisse jamais personne qui a bu, reprendre la route.
