A deux jours du retour d'Emmanuel Macron devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, le député LREM du Doubs Frédéric Barbier affirme que "la reconnaissance du travail et la lutte contre l'exclusion (..) doivent être décrétées grandes causes nationales".
Dans une tribune au Monde publiée samedi, le député du Doubs estime que "si l'on peut constater certaines avancées sociales, pour autant, l'équilibre n'a pas encore été trouvé".
Garantir la solidarité
"S'attaquer à la source et aux racines de l'exclusion, sans stigmatiser les bénéficiaires, suppose de transformer le système d'accompagnement pour permettre l'individualisationet la personnalisation du suivi", estime-t-il, soulignant que "la question n'est pas d'amputer les minimas sociaux ou les indemnités chômage, mais de garantir la solidarité nationale nécessaire".
Mesures
"Un bouleversement est attendu afin de sortir des logiques comptables et budgétaires", insiste-t-il, appelant également à "permettre à celles et ceux qui ont un emploi de vivre dignement de leur travail". Pour cela il souhaite pérenniser, "voire augmenter", la prime d'activité, et envisage la défiscalisation des heures supplémentaires ainsi que "la généralisation de la participation à l'intéressement" entre autres."Dans la majorité présidentielle, je garde un esprit constructif, mais reste extrêmement vigilant sur les mesures pour juguler l'exclusion et pour que le travail apporte reconnaissance et dignité. La cohésion sociale, c'est le dénominateur commun qui unit la nation. Le gouvernement doit entendre ce message", conclut-il.