En Franche-Comté, la filière du cheval comtois est inquiète. La filière reste très dynamique, mais on constate moins de naissances, environ 2800 par an en France. Beaux mais peu rentables, les comtois sont-ils sur le déclin ?
Avec sa crinière blonde, il est l'emblème de notre région. Dans le berceau de la race, du côté du Russey et Maîche dans le Haut-Doubs, l'association qui gère le haras du Russey insémine moins de juments. L'association regroupe 80 élèveurs.
Le trait comtois attire moins les éleveurs. Le cheval de trait est peu rentable. Les concours ne payent pas. L'Europe et l'Etat se sont désengagés. La filière souffre aussi de la baisse de consommation de la viande de cheval.
Le monde de l'élevage milite pour un maintien des chevaux comtois dans les champs. Dans des secteurs où l'espace foncier se fait rare, le cheval aurait sa place au milieu des champs avec les vaches, estime Emmanuel Perrin, président de l'association nationale du cheval comtois . Le trait comtois présente un intérêt selon lui pour entretenir les pâturages mixtes.
A noter le grand rendez-vous de la filière, les 16 et 17 septembre prochains aura lieu le concours national de la race comtoise.
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