La ville de Pontarlier accueille la 8ème édition du festival du cinéma d'animation du 29 mars au 3 avril. Il est organisé par le Ciné-Club Jacques Becker. Au programme une cinquantaine de courts et de longs métrages, pour enfants, adolescents et adultes.
Si vous voulez vous libérer, vous délivrer de "la Reine des Neiges" et autres films des studios Disney ou Pixar, rendez-vous à Pontarlier.
La ville accueille pendant six jours le festival du cinéma d'animation organisé par le Ciné-Club Jacques Becker. Une cinquantaine de longs et de courts métrages signés de réalisateurs français mais aussi étrangers sont présentés aux scolaires et au public pour découvrir un autre cinéma d'animation.
/regions/2020/06/09/5edef8ad6d81c_capturefesit.png)
La programmation de cette 8ème édition balaye les différentes techniques employées aujourd'hui, allant du dessin animé, à l'animation en volume en passant par du théâtre d'ombres (à découvrir dans un bus réaménagé pour l'occasion).
Le coordinateur du festival, Emmnanuel Chagrot, espère piquer la curiosité du spectateur, "donner une autre image" de cet art qui n'est d'ailleurs pas réservé aux enfants. Certains courts métrages sont d'ailleurs interdits au moins de 12 ans. L'implication des scolaires est pour l'organisateur également importante.
C'est le public de demain", explique Emmanuel Chagrot. "C'est très agréable de voir les enfants réagir, applaudir après un court métrage iranien réalisé avec trois bouts de ficelle".
Depuis l'an dernier, le festival organise également une compétition d'une vingtaine de courts métrages, principalement francophone.
Trois prix seront décernés dimanche prochain, en musique pour l'anecdote, par trois jury distincts, un de lycéens, un de professionnels et le dernier celui du public. Des ateliers de grattage de pellicule sont aussi proposés.
Les invités d'honneur de cette 8ème édition sont Catherine Buffat et Jean-Luc Gréco, deux grandes références françaises du film d'animation.
Ce mardi 29 mars , à noter la présentation du cultissime "Roi et l'Oiseau" restauré de Paul Grimault et Jacques Prévert.
