Fin de la longue période de sécheresse. Mais les réserves en eau restent très basses en Franche-Comté. Tout particulièrement dans le Haut-Doubs.
Finies les prairies et les champs brûlés par le soleil ? Et les arbres qui souffrent du manque d'eau ? En apparence, oui. Le retour de la pluie a mis fin à la sécheresse. Une période particulièrement longue, qui avait commencé dès le printemps. Mais le déficit en eau demeure. C'est le constat effectué par un organisme officiel, l'Observatoire de l'hydrologie Franche-Comté.
Le risque d'un hiver sec
Selon les mesures effectuées par l'observatoire, les cours d'eau sont remontés, gonflés par les pluies très abondantes de début novembre. Mais y aura-t-il assez de pluie et de neige dans les prochains mois ? Le scenario de l'an dernier, un étiage sévère en décembre, pourrait-il se reproduire ?
Plus préoccupant, l'état des nappes d'eau souterraines. En temps normal, la recharge de ces nappes aurait dû débuter dès le mois d'octobre. Or, "le déficit de pluie a conduit à des baisses ou au mieux à un maintien des niveaux bas, voire très bas", selon l'observatoire. Les nappes alluvionnaires restent les plus durement touchées, en particulier en Haute-Saône et dans le Haut-Doubs.
Selon Météo France, le mois d'octobre 2017 a été le cinquième mois d'octobre le plus sec en France depuis 1959. Le déficit de précipitations est proche de 70%.
De la pluie plus que de la neige
Enfin, il ne faut pas trop compter sur la neige. Même abondante, elle n'apporte qu'une faible quantité d'eau, en comparaison avec les pluies de l'automne et du printemps.