Premier biathlète français à avoir décroché un titre olympique (JO de Turin 2006), le franc-comtois Vincent Defrasne a mis un terme à sa carrière en 2010. Il a depuis multiplié les activités et les expériences pour en 2020, créer sa propre marque de vêtements, très engagée dans la protection de l’environnement.
Episode 1
Le sport est un élément central dans la vie de Vincent Defrasne. Passionné et déterminé, le natif de Pontarlier dans le Doubs a fait du biathlon son métier. Il évolue au sein de l’équipe de France pendant plus d’une décennie et entre dans l’histoire en 2006, quand il remporte la poursuite aux JO de Turin. C’est la première fois qu’un biathlète français remporte l’or ! Pas de quoi tourner la tête de cet amoureux de la montagne et de la neige, qui, lorsqu’il arrête sa carrière en 2010, garde le lien avec le milieu sportif et concilie diverses activités.
Episode 2
Parmi les activités du champion olympique Vincent Defrasne, il est en une qui lui permet de replonger au cœur du biathlon et avec les anciens copains du circuit de surcroît : quand il part à Paris faire le consultant pour la chaîne l’Équipe.
Pendant quatre jours, en studio, il fait part de son expertise, analyse les courses de ceux qui aujourd’hui, font le biathlon tricolore. L’exercice lui permet aussi de parler de sa marque de vêtements lancée en 2020, Ayaq, vêtements de montagne techniques et éthiques.
Episode 3
Pas question de se déraciner pour mener à bien son ambitieux projet : c’est à quelques kilomètres de son domicile, dans son Haut-Doubs natal, que Vincent Defrasne a installé les bureaux de son entreprise.
Entouré d’une jeune équipe, qui s’étoffe au fil des mois saisons, il travaille les collections dans le respect d’une stratégie éco-responsable, ADN de la marque dès sa création. Les matériaux doivent naturels et recyclés, la production réalisée en Europe. L’aventure, s’il est économique, doit aussi être écologique.
Episode 4
Au sein de l’équipe Ayaq, composée aujourd’hui d’une petite quinzaine de personnes, on échange, on collabore et on n’hésite pas à multiplier les casquettes pour concevoir, tester, vanter les vêtements de la collection.
Le champion olympique a choisi de baptiser sa marque d’un mot Inuit (flocon sur un vêtement) plutôt que d’y afficher son nom. Une marque qu’il faut faire connaître et distribuer à une échelle toujours plus grande. C’est en la portant et en se rendant en boutique que Vincent Defrasne veut la faire grandir. Et Quid des boutiques dédiées à l’instar d’un crocodile devenu célèbre ? Ce n’est pas la propriété de son fondateur. Un jour peut-être, à long terme et « ça sera la cerise sur le gâteau ».
Vincent Defrasne, une reconversion olympique : un feuilleton d’Aline Bilinski, David Martin, Denis Colle et Vincent Grandemange. Montage Manu Blanc