Le maire socialiste de Besançon n'a jamais caché sa sympathie pour l'ex-ministre de l'économie. Au lendemain de la démission de ce dernier, Jean-Louis Foussseret réitère son soutien en vue de la primaire et de la présidentielle de 2017.
Pour Jean-Louis Fousseret, Emmanuel Macron est bien de gauche. Et dit-il, son mouvement "en marche" correspond au souhait des Français lassés d'un dépassé modèle politique. "Il faut passer à autre chose", répète le socialiste bisontin qui semble avoir choisi son camp pour 2017. Jean-Louis Fousseret explique ne pas croire à une nouvelle candidature de François Hollande.
Pour le maire socialiste de Besançon, la candidature d'Emmanuel Macron a une primaire serait une bonne chose pour la gauche. Interview signée Florence Cicolella et Sébastien Poirier.
Pour les militants du mouvement "en marche", comme Denis Baud, l'heure est à la construction d'un programme après les rencontres sur le terrain. Libéré du gouvernement, Emmanuel Macron devrait exprimer ses idées dans les prochaines semaines notamment à travers un livre.
Avec Denis Baud, Coordinateur de "la Grande Marche" Doubs - Jean-Louis Fousseret, Maire socialiste de Besançon - Philippe Gonon, Vice président de l'UDI 25 et du conseil départemental du Doubs - Nicolas Bodin, Sécrétaire général du Parti Socialiste pour le Doubs. Reportage F.Cicolella et S.Poirier.
Lâché par Macron, François Hollande appelle lui au collectif
François Hollande a appelé mercredi les membres du gouvernement à être "engagés" dans une "action collective", lors du premier Conseil des ministres de l'après-Macron,L'ancien ministre de l'Economie a dit vouloir "prendre la mer" dans la perspective de la présidentielle de 2017.
Le chef de l'Etat "a appelé tous les membres du gouvernement à être engagés" dans l'action de l'exécutif et ce "dans un esprit collectif", soulignant que "rien n'est possible sans une action collective", a déclaré le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Pressé de questions sur la trahison qui serait reprochée par certains à Emmanuel Macron, ce proche de François Hollande a tout juste lâché qu'"on ne peut pas dire qu'il y ait eu de la solidarité, par définition, puisqu'il quitte le gouvernement".
Fidèle des fidèles du chef de l'Etat, Michel Sapin succède à Emmanuel Macron, ajoutant à son portefeuille des Finances celui de l'Economie.
"Je me devais de prendre la mer", s'est justifié hier l'ex-ministre lors d'une passation de pouvoir aigre-douce à Bercy.