Dopage : la Montbéliardaise Ophélie Claude-Boxberger "au fond du trou" après le maintien de sa suspension

L'athlète franc-comtoise Ophélie Claude-Boxberger a réagi auprès du journal L'Equipe après le rejet de son recours contre sa suspension provisoire, lundi 6 janvier. La spécialiste du 3 000 mètres steeple, contrôlée positive à l'EPO, se dit très attristée.

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Le Conseil d'Etat a maintenu, le lundi 6 janvier, la suspension provisoire de l'athlète montbéliardaise Ophélie Claude-Boxberger, contrôlée positive à l'EPO mais dont le beau-père a assuré l'avoir dopée à son insu.

La spécialiste du 3 000 mètres steeple clame son innocence et assure que son beau-père Alain Flaccus, qui fait partie de son encadrement sportif, lui aurait inoculé une piqûre d'EPO à son insu, alors qu'elle s'était assoupie après un massage. Une version livrée également par Alain Flaccus lors de sa garde à vue.
 


La Franc-comtoise, multiple championne de France, avait porté plainte pour empoisonnement auprès du tribunal de grande instance de Montbéliard (Doubs) le 17 décembre. Ophélie Claude-Boxberger, qui dénonce une "machination", a révélé le passé douloureux qui la lie à Alain Flaccus, expliquant avoir, des années plus tôt, déposé puis retiré une plainte contre lui pour agression sexuelle.

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) continue de mener ses investigations préalables à toute sanction définitive, tout comme le parquet de Paris qui a ouvert une enquête le 14 octobre.

"Je repars au fond du trou"

A la suite de cette suspension, la Montbéliardaise a réagi auprès du journal sportif L'Equipe et se dit attristée de cette décision : "L'objectif de lever cette suspension provisoire, c'était de m'entraîner. Ils n'ont pas tenu compte de ça. Mais je comprends car je n'avais pas d'objectif sportif à court terme."

L'athlète ne peut donc pas participer à un stage d'entraînement de l'équipe de France. Une nouvelle qui l'empêche de mener à bien sa préparation : "J'avais recommencé à courir un petit peu et là, je ne mets plus un pied devant l'autre. Je repars au fond du trou. J'ai l'impression que ça ne bouge pas. (...) C'est difficile psychologiquement, je devrais être en stage à cette période", a-t-elle confié à nos confrères de l'Equipe.

 
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