Il y a, à Montbéliard, une riche culture du rock et les musiciens en parlent toujours. Jean-Philippe Putaud, professionnel de la vidéo et ancien guitariste du groupe Nothing To Prove, revient sur la période 1995/2001, pendant laquelle les musiques énervées berçaient le territoire.
En 1995, c’était les musiques rock, punk et hardcore qui se jouaient dans les bars de la ville. Le réalisateur a laissé la parole à 40 musiciens dans son documentaire intitulé « Les disparus de la photo ».
Ces 40 activistes qui font vivre la musique se souviennent de leurs concerts d’il y a 20 ans, lorsque les jeunes de l’époque criaient sans tabou et s’échangeaient les vinyles pour les écouter en boucle. La région façonne les caractères, et parce qu’il y avait Peugeot, les jeunes musiciens composaient des musiques dures.
Mais les temps ont changé, le public rock a vieilli et l’accès à la musique évolue. La musique en streaming est facile d’accès, le rock a peu à peu laissé sa place aux musiques électro, pop et rap. Mais le rock est-il mort ? Que vont devenir les pratiques musicales ? Pourquoi l’esprit « rock » qui animait les scènes de l’époque s’est évaporé ? C’est ce que le documentaire "Les disparus de la photo" cherche à savoir...
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