Les ventes unitaires de PSA ont progressé de 15,4% au niveau mondial en 2017 grâce à l'arrivée d'Opel/Vauxhall et à la forme de Peugeot, mais le constructeur a subi un important revers en Chine et Asie du Sud-Est (-37,4%), a annoncé mardi le groupe.
Avec 3,63 millions de voitures particulières et utilitaires légers vendus l'année passée, PSA reste devancé par le groupe Renault (3,76 millions de véhicules) pour la deuxième année consécutive au classement des groupes automobiles français. Sans compter Opel/Vauxhall, dont les ventes sont comptabilisées dans le groupe depuis le 1er août après leur acquisition auprès de General Motors, l'augmentation est de 2,6% au niveau mondial.
Par marques, Peugeot tire son épingle du jeu avec une hausse de 10,4% grâce aux 4x4 urbains (600.000 exemplaires de "SUV" ont été vendus par la marque au lion), tandis que Citroën recule de 7,5% et que la marque aux aspirations luxueuses DS, encore en manque de nouveautés commercialisées, chute de 38,5%.
En Europe, premier marché de l'entreprise dirigée par Carlos Tavares, les volumes progressent de 23,2% grâce à Opel et Vauxhall et atteignent 2,37 millions d'unités. Hors cet élargissement du périmètre, les ventes unitaires augmentent encore de 3,7%. En Chine, premier marché automobile mondial, et en Asie du Sud-Est, PSA a en revanche chuté de 37,4%, écoulant l'année dernière 387.000 unités. Rien qu'en Chine, PSA avait immatriculé plus de 700.000 véhicules en 2015 et disait alors viser un million de ventes unitaires à l'horizon 2018.
La région Moyen-Orient et Afrique est venue compenser cet effondrement avec un bond des ventes de 54,5% à 592.000 unités, tendance "notamment portée par le dynamisme du groupe en Iran", a souligné PSA dans un communiqué.