Voyage au pays du pain d'épices

Jacques Tupin a ouvert à Etalans en 2011 un chalet, petit musée du pain d'épices. Il y accueille, avec son épouse Marie-Noëlle, des scolaires et tous les curieux. Des milliers d'objets et photographies racontent l'histoire de cette friandise et la saga du fabricant Tupin de Besançon.  

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Fils et petit fils de fabricant de pain d'épices, Jacques Tupin est tombé dedans, comme il dit, quand il était petit. Son grand-père, Joseph Tupin, a créé sa propre fabrique en 1919. Il fournissait alors les foires et les boutiques spécialisées. Son épouse, Blanche, descendait avec une charette à bras vendre sur la place du marché de Besançon la production de couques, pains de santé, ainsi que les Saint-Nicolas en fin d'année, le gros des ventes. Les fils, Robert et Raymond reprennent ensuite l'affaire. C'est Robert, qui avec un ami pâtissier vésulien, introduira à Vesoul la tradition du cochon en pain d'épices avec un sifflet au derrière. Il en fabriquait déjà des milliers pour la foire du trône à Paris, dont c'est presque le symbole. L'entreprise Tupin ferme ses portes en 1974. La mode du pain d'épices au goûter était un peu passée. Pour survivre il aurait fallu passer à une dimension plus industrielle, ce qu'aucun des enfants n'avait envie de faire. 


Jacques Tupin raconte ainsi aux visiteurs son histoire familiale, les odeurs et les coups de bourre de fin d'année. Il présente aussi sa collection d'étiquettes, de factures, de buvards et d'objets marketing en tous genre. Il s'est mis à chiner ces trésors dans les années 1980 et la passion l'a rapidement dévoré. Avec l'arrivée d'Internet, la quête est devenue internationale. Il a recensé des centaines de fabriques, en France, mais aussi en Belgique, aux Pays-bas, en Allemagne et en Suisse où la tradition du pain d'épices est bien vivace. Tous ces trésors sont délicieusemnt agencés aux murs, sur des commodes et les poutres du chalet, au fond du jardin de la propriété d'Etalans de Marie-Noëlle et Jacques Tupin. Le bâtiment était autrefois un poulailler et une soue à cochons (les vrais !). Il ressemble aujourd'hui à un petit chalet suisse, nappes et fauteuils rouges à carreaux. Un voyage qui éveille les cinq sens - même les bougies d'ambiance sont parfumées au pain d'épices ! Il faudrait des jours pour tout détailler, des cadres aux bibelots, en passant par les moules et la littérature, qui relate immanquablement les aventures d'Hansel et Gretel et de Gingerbread Man. 


Le chalet du pain d'épices se visite sur demande. 

Avec Jacques Tupin, fils de fabricant du pain d'épices. Reportage de Florence Cicolella, Laurent Brocard, Abdoulaye Sow et Sophie Rethore.

 

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