Les contaminations au Covid 19 poursuivent leur forte poussée ces sept derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. La campagne de rappel vaccinal, qui concerne les plus de 60 ans, doit se relancer, avertit l'Agence Régionale de Santé.
La reprise épidémique observée à l’échelle nationale n’épargne pas la grande région Bourgogne-Franche-Comté, où la circulation du virus continue de progresser pour la troisième semaine consécutive.
L’incidence en population générale, en hausse de 30% environ, s’établit à plus de 400 cas pour 100 000 habitants ces sept derniers jours, avec un taux de positivité des tests enregistrant pour sa part cinq points de plus. Cette hausse des contaminations s’accompagne d’une remontée des hospitalisations.
Plus forte hausse dans le Doubs, baisse dans le Jura
En Franche-Comté, c’est dans le Doubs que la plus forte hausse est observée. Ainsi du 14 au 20 juin, la hausse s’élève à 27,3%, contre 22,9% pour le Jura, 23,7% pour la Haute-Saône et 23,3% pour le Territoire de Belfort.
Au 24 juin dans le Doubs, 47 personnes étaient hospitalisées, 35 dans le Territoire de Belfort, 38 en Haute-Saône. Seul le département du Jura est en baisse avec 40 personnes hospitalisées.
Au mois de juin, on a davantage testé qu’en mai et avril et ceux qui sont testés positifs sont de toutes catégories d’âges, des petits aux personnes âgées et vulnérables
Marie-Noëlle Thirode, pharmacienne à Lons-le-Saunier
La campagne de vaccination pour le deuxième rappel se poursuit, mais pas assez vite selon la préfecture. C’est pour cette raison que l’ARS, Agence Régionale de Santé, incite toutes les personnes éligibles à se faire vacciner sans attendre, pour passer un été et un automne sereins.
Rappel de vaccin pour les plus de 60 ans
Une vaccination qui peut intervenir 6 mois après le premier rappel pour les 60-79 ans ou 3 mois après le premier rappel pour les 80 ans et plus, les résidents d’EHPAD et les personnes immunodéprimées.
On sent une inquiétude liée à cette reprise et du coup on a davantage de demande de vaccination notamment chez les personnes les plus vulnérables
Laurence Prost-Dame, pharmacienne à Lons-le-Saunier et présidente de la Fédération des syndicats pharmaceutiques dans le Jura
Pour ceux qui ont été touché après le premier rappel, si l’infection est survenue plus de 3 mois après ce premier rappel, un deuxième rappel n’est pas nécessaire. En revanche si l’infection est survenue moins de 3 mois après le premier rappel, un deuxième rappel est nécessaire (il convient d’attendre alors au moins 6 mois après l’infection avant de procéder à ce deuxième rappel).
En attendant, l'ARS continue de préciser que les gestes barrières, le dépistage, l’isolement le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux de promiscuité et avec les plus fragiles sont toujours d’actualité.