Ce matin après l'intervention du docteur Hubert médecin légiste, qui a confirmé que la mort de Marielle Pâris était bien consécutive au coup de fusil tiré par Germain Hayaux, les jurés ont entendu les témoignages du mari et de l'un des enfants de la victime.
Au fil des témoignages, la figure de Germain Hayaux apparaît de plus en plus comme perverse. Un être habité par son désir de plaire aux femmes et qui aurait peut-être voulu punir quelqu'un qui lui apparaissait comme fidèle et inaccessible. Cet après-midi, les experts, appelés à la barre, devront décrire la personnalité de l'accusé.
Me Marjorie Weiermann
avocat des parties civiles
Le 31 janvier 2013, peu avant midi, devant cette maison de Malans, Marielle Paris, mère de famille et assistante maternelle de 52 ans, se rend à l'arrêt de bus pour récupérer trois enfants dont elle a la garde. Elle transporte un quatrième dans une poussette. C'est alors que son voisin, Germain Hayaux, âgé de 86 ans, l'abat de 2 coups de fusil de chasse.