Haute-Saône : le maïs dans la tourmente

L'épisode de canicule semble bien derrière nous mais les températures avoisinent toujours les 30 degrés. Pour les agriculteurs, les conséquences de ces fortes chaleurs se font toujours sentir. D'autant que la pluie ne vient toujours pas. Les cultivateurs de maïs sont très durement touchés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le comité sécheresse de ce matin en Préfecture, a permis de faire le point sur la situation des agriculteurs, éleveurs de bovins à viande et producteurs de lait. En plus de la crise des prix qui provoque leur mécontentement depuis le début de l'été, la canicule et le temps sec affectent de façon très grave la récolte de maïs. En Haute-Saône, c'est une céréale indispensable à l'alimentation du bétail, surtout en hiver. Leurs charges pour l'alimentation des animaux vont augmenter car ils vont devoir acheter du foin ou du maïs. Un coup du sort supplémentaire pour une centaine d'exploitations, sur les 2000 en activité, déjà sur le fil du rasoir.

Reportage Maxime Villirillo et Philippe Arbez

durée de la vidéo : 00h01mn54s
©INA

Qu'en est-il au niveau national ?
La prochaine récolte nationale de maïs pourrait être en baisse de plus de 15% par rapport à l'an dernier, pesant sur les
revenus des céréaliers, mais aussi des éleveurs qui l'utilisent pour nourrir leurs bêtes.
La sécheresse a frappé pendant la phase de fécondation des maïs, beaucoup plus critique que celle de maturation dans laquelle se trouvaient les épis de blé.

Au 1er août, "l'indice d'humidité des sols est déficitaire sur l'ensemble du territoire", indiquait mercredi Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture.
Les éleveurs, déjà étranglés par des prix trop faibles qui les ont poussés à manifester mi-juillet, vont en souffrir aussi.
Dans de nombreuses zones, les prairies destinées à nourrir le bétail sont grillées.
Si la demande intérieure pour le maïs augmente, la France, qui exporte habituellement la moitié de sa production, pourrait donc réduire ses ventes à ses voisins européens.
À un mois et demi de la récolte, les prévisions restent à confirmer, et des pluies fin août pourraient améliorer un peu la donne.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information