Les patrons d'auto-école ont exprimé leur colère face à la réforme du permis du permis de conduire prévue par la loi Macron, actuellement en discussion à l'assemblée nationale en organisant une opération escargot à Paris. En région aussi, les patrons ne cachent pas leur inquiétude.
Si la loi Macron est adoptée ne l'état, ce seront bientôt des postiers, des anciens militaires ou policiers, agents publics ou contractuels, habilités et formés qui feront passer le permis de conduire dans le futur. Objectif : réduire à 45 jours le délai moyen maximal entre deux présentations de l'examen, délai actuellement beaucoup plus long. C'est le gros point noir du projet mais pas le seul qui froissent les formateurs d'auto-école. Ils se sentent déposséder de leur savoir et de l'essence même de leur métier et ont décidé de se faire entendre pour obtenir gain de cause, à l'instar des notaires et autres professions juridiques, entendues avant eux.
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