Le monde associatif aussi agit pour le maintien des personnes âgées à domicile. Mais il n'est pas toujours aisé de s'y retrouver dans les différents dispositifs d'aide. Les associations espèrent une simplification grâce au projet de loi d'adaptation en cours d'examen à l'Assemblée Nationale.
L'examen à l'Assemblée Nationale du projet de loi d'adaptation de la société française au vieillissement est porteur d'espoir pour les bénéficiaires et les professionnels qui agissent auprès des personnes âgées. Mais la réforme très généraliste, embrasse trop de situations, du soutien aux familles à la préparation à la retraite, du maintien à domicile des personnes âgées, à la prise en charge des personnes en perte d'autonomie, des aménagements intérieurs à la médicalisation des structures d'accueil. Le tout avec des financements multiples pas toujours cohérents et provoquant des inégalités en fonction des organismes payeurs. Il suffirait pourtant de financer l'aide au maintien à domicile sur le même modèle que l'accueil en maison de retraite ou en centre médicalisé. Avec pour avantage immédiat une acceptation plus sereine de la vieillesse puis de la fin de vie. Exemple à Port-sur-Saône, avec les agents de l'ADMR.
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