Le tribunal a rendu un avis favorable au projet de reprise présenté par un groupe de cadres du groupe. Le leader français de la fabrication de meubles emploie environ 2.000 salariés. L'emploi serait préservé.
Dans sa décision, le tribunal de commerce note que le projet "sauvegarde les unités de production et assure le maintien des emplois" du groupe dont le siège social est basé à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône).
Pour finaliser leur projet, les repreneurs attendent désormais la décision du tribunal d'Epinal (Vosges). Il doit se prononcer jeudi sur la reprise de Parisot-Mattincourt, une filiale du groupe située dans les Vosges et actuellement en redressement judiciaire.
Douze cadres dirigeants du groupe Parisot et un actionnaire minoritaire, François-Denis Poitrinal, ont déposé en mars un dossier de reprise de l'ensemble du groupe devant les tribunaux de commerce de Vesoul et d'Epinal.
40 emplois menacés dans les Vosges
Le plan de reprise vise les sites français de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), Corbenay (Haute-Saône), Mattaincourt (Vosges), et deux sites de production en Roumanie.
Dans ce projet, l'ensemble du personnel des sites haut-saônois (831 salariés) et roumain (environ 1.000 salariés) sont conservés. En revanche, une quarantaine de postes pourraient disparaître à Mattaincourt (290 salariés).
Les repreneurs prévoient un investissement de 12 millions d'euros, dont 2 millions d'euros à investir sur le site vosgien dès la première année.
Le groupe Parisot est pour l'instant détenu à 49% par la famille du fondateur, Jacques Parisot, et à 51% par Windhurst Industries, leader européen de l'aménagement d'intérieur. En cas de reprise la famille Parisot et Windhurst Industries quitteraient le groupe.