Condamnés en décembre à des peines de prison ferme pour le massacre organisé de centaines d'animaux protégés, trois anciens dirigeants de la fédération de chasse de Haute-Saône comparaissent aujourd'hui devant la Cour d'appel de Besançon. Ils espèrent une réduction de leur peine.
Rappel des faits
Des centaines d'animaux sauvages (chats forestiers, martres et rapaces principalement) ont été, tirés, empoisonnés, systématiquement tués pour faire proliférer le petit gibier, sur un terrain géré par la Fédération de chasse de Haute-Saône à Noroy-le-Bourg. Plusieurs apprentis étaient chargé par les cadres de la fédération de ces exécutions illégales entre 2010 et 2013. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissement.Le jugement en première instance
Les sept prévenus ont tous été condamnés par le tribunal de Vesoul en décembre 2016. L'ex-président, l'ex-directeur et l'ex-responsable des services techniques de la Fédération haut-saônoise de chasse ont écopé d'un an de prison ferme, et de 5000 euros d'amende pour les deux premiers. Des peines plus lourdes que celles requises par le parquet.Les trois apprentis chargés d'exécuter les animaux, dont celui qui avait dénoncé les faits, ainsi qu'un employé sont condamnés à 4 à 12 mois de prison avec sursis.
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