Haute-Saône : Céline Roy, l'ex gilet-jaune condamnée en appel

La Haut-Saônoise était jugée pour avoir bloqué un train à Vesoul et outragé le préfet dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Deux affaires portées devant la cour d'appel de Vesoul ce mardi 8 octobre.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Condamnation confirmée pour bloquage de train


Les faits remontent au 3 décembre 2018. Les gilets jaunes sont alors mobilisés à Vesoul et leur action les conduit à la gare de la ville. Pendant une trentaine de minutes, Céline Roy et le groupe de gilets jaunes bloquent un train, désorganisant en même temps le traffic ferrovière. Pour ces faits, intervenant dans le cadre d'une manifestation non autorisée, l'ex porte-parole des gilets jaunes de Vesoul avait été condamnée à deux mois de prison avec sursis par le tribunal, une décision à laquelle Céline Roy a fait appel.
Ce mardi la cour d'appel a augmenté la peine d'origine, la passant  à 6 mois de prison avec sursis. Le montant des dommages et intérets à verser à la SNCF a lui aussi été revu à la hausse : en premère instance ils s'élevaient à 60 euros, mais la SNCF avait fait appel.  Les juges ont désormais porté le montant à 950 euros et 800 euros supplémentaires de frais d'avocat.

Condamnation confirmée pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique

En première instance, l'ex porte-parole des gilets jaunes de Vesoul avait été jugée pour des insultes proférées à l'égard du préfet de Haute-Saône et diffusées dans une vidéo publiée  sur les réseaux sociaux avant d'être supprimée. 
Pour ces faits, elle avait été condamnée le 4 juin dernier à 6 mois de prison avec sursis, à l'obligation d'effectuer un stage de citoyenneté et à un euro de dommages et intérets. Le ministère publique avait fait appel, la cour a confirmé la peine pronncée en première instance.


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information