VIDÉO. "J'ai filmé un fantôme dans un cimetière", il traque les spectres la nuit et mène d'étranges enquêtes paranormales en Franche-Comté

Avec ses caméras, Cédric Noviant poursuit les entités surnaturelles dans les vieilles maisons, les ruines de châteaux ou les cimetières abandonnés, et il partage ses découvertes sur les réseaux sociaux. Sans essayer de convaincre les sceptiques.

"Les gens sont toujours étonnés quand je leur raconte ce que je fais", reconnaît Cédric Noviant. Mais pas de quoi décourager le chasseur de fantômes originaire de Gray (Haute-Saône). Voilà cinq ans maintenant qu'il traque esprits et revenants partout en Franche-Comté, dans des maisons en ruines, de vieux châteaux ou des cimetières oubliés.

Et tant pis pour les incrédules. Cédric Noviant, lui, est persuadé d'avoir croisé au moins une fois un spectre. C'était le 6 décembre 2019 dans un cimetière abandonné de Mélecey (Haute-Saône). Sur le ralenti de sa vidéo, on distingue une forme vaporeuse blanche qui surgit furtivement près d'une ancienne croix en fer forgé. Une étrange apparition qui, avec un peu d'imagination, pourrait effectivement faire penser à un visage.

Quatre ans après, il se souvient encore parfaitement de cette drôle d'aventure qui lui a donné le frisson. "Une forme brumeuse passe à toute vitesse sur mon côté gauche", raconte le Youtubeur dans la version longue de sa vidéo. On ignorait sur place qu'on avait filmé ce phénomène paranormal." Et c'est seulement de retour chez lui, en visionnant les images, qu'il a découvert ce qui pourrait une "entité", comme il dit.

Il est affirmatif : il n'y avait pas de brouillard, ni de brume cette nuit-là. Il a aussi envoyé ses images à l'Institut Français de Recherche et d'Expérimentation Spirite (IFRES), une association qui poursuit l’étude des phénomènes inexpliqués attribués originellement au spiritisme, qui n'a pas pu lui donner d'explication rationnelle.

"Je ne demande pas aux gens d'y croire"

Passionné depuis l'enfance par le surnaturel, Cédric n'espère pas convaincre les sceptiques pour autant. "Je ne suis pas un scientifique. Il se peut que je me trompe dans mes observations. Je ne demande pas aux gens d'y croire. Quand j'ai commencé, je n'y croyais pas trop moi non plus. Dans le milieu du paranormal, il y a aussi beaucoup de gens qui font n'importe quoi. Moi, ce qui m'intéresse surtout, c'est d'explorer ces lieux mystérieux, de mener l'enquête, de faire parler les murs."

À 40 ans, cet ouvrier intérimaire consacre donc toujours une bonne partie de son temps libre à ces expéditions nocturnes. Vidéaste amateur, il a investi dans l'achat de trois caméras dont une caméra infrarouge et dans du matériel de montage. Quand il capte des sons qui l'intriguent, il soumet ses enregistrements à l'expertise d'amis musiciens qui essaient d'identifier leur provenance.

Ses investigations l'ont déjà conduit au Château de Montfaucon (Doubs), à l'intérieur de la Tour Saint-Pierre-Fourier à Gray (Haute-Saône) ou même dans une maison "hantée" selon ses propriétaires. Il les diffuse ensuite sur sa chaîne YouTube, suivie par 8.000 abonnés.

Il rêve également de compiler dans un livre toutes ces légendes et phénomènes paranormaux qui jalonnent l'histoire de la Franche-Comté et qu'il a commencé à réunir. Comme ces extraordinaires objets volants dans la ferme de Marie Boyer à Pomoy (Haute-Saône) en 1977.

À l’époque, ces événements avaient défrayé la chronique. Certains y voyant la manifestation indiscutable des forces de l'Au-delà, d'autres dénonçant une vaste supercherie. Une énigme qui n'a jamais été vraiment résolue et qui fascine encore aujourd'hui notre chasseur de fantômes.

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