Les auteurs des croix gammées et des tags xénophobes ont été retrouvés. Tous sont originaires de Champagnole.
Après trois semaines de recherches, les enquêteurs ont mis la main sur cinq individus. Deux mineurs et trois majeurs sont impliqués dans l'affaire des tags fascistes et xénophobes retrouvés sur les murs du lieu de prière musulman de Champagnole.
C'est un fidèle qui a fait la triste découverte des inscriptions sur le lieu de prière de l'association culturelle islamique El Hijra. l'association avait tout de suite déposé plainte.
Il aura fallu trois petites semaines pour retrouver les taggeurs. Trois mineurs et deux majeurs âgés de 18 et 39 ans ont été interpellés. Ils habitent tous le secteur de Champagnole.
La piste terroriste a été écarté. Apparemment, les auteurs ne seraient pas issus de la mouvance nazis. Le capitaine Rizet de la compagnie de gendarmerie de Lons a indiqué dans les colonnes du Progrès, qu'il s'agirrait "plutôt de jeunes qui se sont montés la tête entre eux." Les deux adultes auraient entraîné les mineurs dans cette action mais aussi dans l'action des croix dessinées sur les routes du canton des Plances deux jours avant.
Les deux adultes passeront devant le tribunal correctionnel en octobre, tandis que les plus jeunes devront justifier de leurs actes devant le juge des enfants durant le mois de septembre.