Des mesures vont être mises en place pour combattre l'ivresse sur la voie publique.
Dijon : lutte contre l'ivresse publique
De nouvelles mesures vont être prises pour lutter contre l'ivresse sur la voie publique. Chaque année dans l'agglomération dijonnaise, environ 500 personnes sont interpellées en état d'ébriété dans la rue.
De plus en plus de jeunes boivent de l'alcool en pleine rue. Dijon n'échappe pas à ce phénomène qui touche toute la France.
Tapage nocturne, rixes ou agressions provoquées par l'alcool… Les nuits dijonnaises sont émaillées d'incidents qui ont tendance à se multiplier, explique François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). De nouvelles mesures vont donc faire leur apparition.
La police dijonnaise va passer une convention avec une association de médecins. Un docteur va s'installer au commissariat les jeudis, vendredis et samedis soir. Quand une personne en état d'ébriété sera interpellée sur la voie publique, elle sera conduite dans les locaux de la police. Si les examens confirment son état d'ivresse, elle sera placée en cellule de dégrisement.
Cette nouvelle mesure a déjà été testée pendant le week-end du 14 au 16 octobre dernier. L'expérience s'est révélée concluante, estime François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). "Le système actuel nous fait perdre trop de temps", précise-t-il. " Avant de placer une personne ivre en dégrisement, il faut d'abord que nous l'emmenions au CHU pour obtenir un certificat. Cela immobilise une équipe pendant une heure environ. Quand la nouvelle formule entrera en vigueur, la patrouille pourra déposer cette personne au commissariat et repartir aussitôt sur d'autres missions."
Cette annonce est approuvée par de nombreux tenanciers de débits de boisson. Ceux-ci se plaignent, en effet, d'être sanctionnés pour tapage nocturne, même quand les jeunes ne consomment pas dans leur bar et s'enivrent à l'entrée de leur établissement.