La préparation de la 16ème édition qui se tiendra les 4 & 5 février à Ruffey-sur-Seille est plus complexe que prévue.
Devenue au fil des éditions "une grosse machine" qui accueille toujours plus de visiteurs, la Percée du Vin jaune devient délicate à organiser et le choix de la petite commune de Ruffey-sur-Seille pour la Percée 2012, non desservie par le rail ne fait que confirmer cette tendance.
Car cette année, le lieu choisi est petit (700 habitants) et la gare la plus proche (Lons-le-Saunier) relativement éloignée. Alors les organisateurs ont-ils fait un mauvais choix ? La question n'est pas si simple et la réponse encore moins. Si la vocation de la Percée est de faire découvrir des petites communes, la législation et les normes de sécurité imposées pour leur desserte sont elles de plus en plus draconiennes. "On a plus l'impression d'être freiné plus que soutenu" explique Jean-François Michel, président la Percée 2012. Il évoque "les trajets des navettes parfois avec détours imposés par la préfecture qui forcément engendrent un coût plus élevé et le nombre de trains spéciaux mis en place par le Conseil Régional trop nombreux". Pour lui, ces mesures sont disproportionnées. "La Percée est attendue mais on aura moins de monde qu'à Arbois l'an passé, c'est sûr". Pourtant c'est le nombre de visiteurs de l'édition 2011 qui fait référence pour le dispositif de sécurité.
Alors manque de concertation ? d'anticipation ? Les organisteurs sont en tous cas inquiets. Quant à la page entière consacrée à la polémique publiée par le Progrès dans son édition du 25 décembre, Jean-François Michel espère qu'elle fera "bouger les choses".
"Depuis le départ, on a voulu trop bien faire, en prenant en charge les visiteurs et la préfecture refuse qu'il en soit autrement. Ca nous coûte cher. On sait déjà que le problème va se poser pour l'édition 2013". Le lieu de la Percée 2013 sera dévoilé le 5 février, à l'issue de cette 16ème édition à Ruffey-sur-Seille.