Les douze salariés du groupe Lafarge ont poursuivi lundi 26 septembre leur grève de la faim.
Chenôve : rénovation de l'Institut Médico-Educatif
L'Institut Médico-Educatif de Chenôve a subi deux ans de travaux pour sa réhabilitation : trop vétuste, il ne répondait plus aux exigences d'accueil pour les jeunes handicapés.
Ils dénoncent la fermeture de l'usine de Frangey (Yonne) et sont toujours en grève de la faim devant le siège social du groupe Lafarge à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
Le maire de la commune de Frangey, Jean-Claude Galaud (SE) est présent à leurs côtés, et est aussi en grève de la faim.
Lundi 26 septembre, un appel à cesser le travail avait été lancé dans les autres sites, et il semble avoir été peu suivi. Syndicats et direction confirment "une faible mobilisation".
Le site de Frangey emploie 74 salariés et était en activité depuis 1930.
Alors qu'un Comité Central Extraordinaire est prévu jeudi prochain, une porte-parole de la direction a souligné que "le groupe s'était engagé à reclasser 100% des salariés".
Des mesures d'accompagnement comme une prise en charge du logement pendant 15 ans, une aide au conjoint pour retrouver un emploi, ou bien le paiement des frais de déménagement.
Des personnalités politiques, de droite et de gauche, ont apporté leur soutien aux grévistes de la faim.
Le député-maire d'Evry, et candidat à la primaire PS Emmanuel Valls est passé les voir ce lundi.