L'ex-international a été mis en examen pour tentative d'assassinat mardi 25 octobre 2011.
Nancy - Tony Vairelles mis en examen
Arrêtés dimanche 23 octobre 2011, Tony Vairelles et 3 de ses frères ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et placés en détention.
L'ex-actionnaire majoritaire du club de Gueugnon, en Saône-et-Loire, a été placé en détention provisoire, après une fusillade à la sortie d'une discothèque de la banlieue de Nancy dans la nuit de samedi à dimanche.
L'ancien footballeur international Tony Vairelles et trois de ses frères ont été mis en examen pour tentative d'assassinat. Ils ont été placés en détention provisoire. Ils sont suspectés d'être les auteurs de coups de feu qui ont fait trois blessés, ce que les quatre hommes ont nié.
Le juge d'instruction en charge du dossier, Dominique Diebold, a suivi les réquisitions du parquet de Nancy en mettant en examen les quatre frères. Ces derniers risquent la réclusion à perpétuité s'ils sont reconnus coupables.
Jimmy, 20 ans, Giovan, 30 ans, Tony, 38 ans et Fabrice Vairelles, 40 ans, ont été placés dans des lieux de détention différents. Tony Vairelles est détenu à la maison d'arrêt de Metz, a indiqué son avocate, Me Virginie Barbosa.
Trois des portiers ont été blessés
Selon le procureur de Nancy, Raymond Morey, Jimmy et Giovan Vairelles se trouvaient dans une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), samedi soir, lorsqu'ils se sont fait expulser par des vigiles pour avoir bu sur la piste de danse.
"Il s'en est suivi une altercation, et les deux jeunes sont revenus avec une batte de base-ball et une chaîne métallique pour chiens. Les vigiles les ont bloqués à l'entrée, et il y a eu échange de coups", a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.
Les deux indésirables ont ensuite téléphoné à leurs deux grands frères, Fabrice et Tony, qui les ont rejoints sur place. Les vigiles ont affirmé que les quatre frères avaient alors tiré avec trois armes à feu. Trois des portiers ont été blessés : l'un à la main en se protégeant le visage, un autre à la cuisse, le troisième dans le flanc à proximité de la colonne vertébrale.
Les deux derniers étaient toujours hospitalisés mardi soir. Une autre balle a été retrouvée dans un mur et une ogive a été découverte au sol, a précisé le procureur. Les armes à feu n'ont en revanche pas encore été retrouvées, en dépit de plusieurs perquisitions opérées depuis dimanche.