Magny-Cours : le retour de la F1 perdu d'avance ?

Le circuit du Castellet, dans le Var, en pole position pour un éventuel retour du Grand Prix de France.

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Le principe d'un retour du Grand Prix de France au calendrier, à partir de 2013, en alternance avec le Grand Prix de Belgique, a fait l'objet d'une réunion au sommet dans le motor-home du grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, dimanche 28 août 2011 à Spa-Francorchamps.

Mais rien de significatif n'a filtré de cette entrevue entre M. Ecclestone, Etienne Davignon, promoteur du GP de Belgique et président de "Spa Grand Prix", et Gilles Dufeigneux, délégué interministériel envoyé par le Premier ministre François Fillon et la ministre des Sports, Chantal Jouanno.

Malgré l'optimisme relatif affiché par la plupart des parties concernées après cette réunion qui a duré moins d'une heure, rien ne permet de dire que la France retrouvera en 2013 son Grand Prix de F1.

M. Davignon, ex-grand patron de l'économie belge, pense que "Bernie" préfère désormais organiser des GP de F1 dans des pays riches, ou émergents, plutôt que dans la vieille Europe où les vitesses sont limitées et les budgets étriqués.

Depuis que l'idée d'une alternance entre Belgique et France a été lancée, il y a trois mois, la situation économique des deux pays ne s'est pas améliorée. Et même la légende de Spa, pilier historique du championnat du monde de F1, sur un circuit mythique, "ne joue que jusqu'à un certain point", a confié M. Davignon, dans les négociations avec M. Ecclestone.

Côté français, M. Dufeigneux n'a pas souhaité s'exprimer, ni à chaud avant le Grand Prix, ni à froid après l'arrivée. D'autant qu'un plateau de F1 coûte cher (15 millions d'euros minimum), que les coûts d'un Grand Prix sont élevés, les ressources limitées, et que M. Ecclestone a l'habitude d'exiger des garanties.

En 2008, pour le dernier GP de France à Magny-Cours, les collectivités locales bourguignonnes avaient dû boucher un trou de 7 millions d'euros.

Pour 2013, ou plus tard, le circuit du Castellet (Var) est en pole position. Il est la propriété de Slavica Ecclestone, l'ex-femme de "Bernie".

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