Le patron de Peugeot-Citroen a été reçu pendant 1/2 heure à l'Elysée par Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy s'est entretenu jeudi soir avec le président du groupe automobile PSA Philippe Varin. Selon un communiqué de la présidence, le patron de Peugeot-Citroën a répété au chef de l'Etat, que son plan ne comporterait "aucune mesure de licenciements, ni mesure d'âge et ne remettra pas en cause l'empreinte industrielle du groupe en France".
Philippe Varin a également souligné que "les 2.000 salariés du groupe en France dont les postes sont concernés par l'application de ce plan se verront proposer un reclassement par application du dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", a ajouté l'Elysée.
Un dispositif social exemplaire
"Un dispositif social exemplaire sera mis en oeuvre comportant un plan de formation et un traitement individualisé de chaque salarié", ajoute le texte. "Par ailleurs, le groupe PSA assurera un accompagnement pour les salariés intérimaires dont les contrats ne seraient pas renouvelés" et "s'assurera avec les entreprises employant des prestataires des modalités d'évolution des salariés concernés", poursuit le communiqué.
Le président du directoire de PSA a par ailleurs assuré à Nicolas Sarkozy que son groupe "maintiendrait son effort de recherche et développement à 2 milliards d'euros en 2012" et a "évoqué de nouveaux projets d'investissements en recherche avancée localisés en France", selon la présidence, précisant que ces projets pourraient faire l'objet de "co-investissements" de la part de l'Etat.
Le plan de suppression de postes annoncé par PSA vise particulièrement le secteur de la recherche, avec plus de 2.000 emplois visés, dont 500 au sein du groupe et 1.600 contrats extérieurs. Peugeot vient d'annoncer un plan de 6000 suppressions de postes en Europe pour 2012.