Le trafic rependra doucement en Bourgogne, dans l'après midi de ce vendredi 7 octobre 2011.
Dijon (21) : perturbations SNCF grève des contrôle
En réaction à l'agression d'un contrôleur ce jeudi 6 octobre dans le train Lyon-Strasbourg, les contrôleurs ont décidé de faire valoir leur droit de retrait au cours de l'après-midi. Aucun train au départ de Dijon en début de soirée, tous les trains de nuit sont supprimés.
L'assemblée générale des contrôleurs de train s'est terminée peu avant midi.
Les agents ont voté la reprise du travail en Bourgogne Franche-Comté.
Les trains vont de nouveau circuler cet après midi.
Retour à la normale prévu demain.
Les agents SNCF ont voté la levée de la grève. Ils reprennent le travail mais sous condition. Ils n'assureront cet après midi (vendredi 7 octobre 2011) uniquement la sécurité dans les trains et non le contrôle des billets.
Le trafic devrait tout de même s'améliorer doucement : en Bourgogne environ 1 TGV sur 2 devrait circuler, 1 TER sur 6. La SNCF appelle les usagers à se renseigner en gare. Elle assure que la circulation des trains sera normale demain samedi 8 octobre 2011. "Il faut que les personnels se remettent en place, cela va prendre du temps".
Depuis hier, jeudi 6 octobre 2011, les contrôleurs faisaient valoir leur droit de retrait, à la suite de l’agression d’un de leur collègues dans le train Intercités reliant Lyon à Strasbourg.
Selon un communiqué de la SNCF, les faits s'étaient déroulés dans le train Intercités 4310 reliant Lyon à Strasbourg, à 10h25, à hauteur de Clerval (Doubs).
Un contrôleur avait reçu plusieurs coups de couteau.
L'agresseur n'avait pas pu présenter son billet. Sachant qu’il allait être verbalisé, l’individu avait commencé à s’énerver et s'était tailladé les poignets avec un couteau.
Il avait ensuite porté 8 coups de couteau (2 à la tête, 2 à l’abdomen, 1 au flanc, 3 au bras) au contrôleur.
L’état de santé du contrôleur, âgé de 54 ans, serait stabilisé aujourd'hui.
La fédération FO Cheminots a dénoncé un "acte d’une violence imprévisible"
Le syndicat Sud-Rail souligne de son côté que le mouvement concerne "toute la France". Il demande "l’ouverture immédiate de négociations. La direction doit apporter des réponses qui permettent aux agents de travailler en toute sécurité". La CFDT Cheminots évoque pour sa part un "problème récurrent de sûreté" à bord des trains.