La France (Anaïs Chevalier-Bouchet, Justine Braisaz-Bouchet, Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet) a pris dimanche la 3e place du relais mixte d'Oberhof, comptant pour la Coupe du monde de biathlon et remporté par la Russie. C'est bon pour la confiance de notre jurassien.
Après un début de course très indécis, tout s'est joué sur le dernier tir debout entre la France, la Norvège, la Russie et l'Allemagne. Quentin Fillon-Maillet, auteur d'un sans-faute, a bien cru pouvoir offrir le succès aux Bleus, champions olympiques en titre de la spécialité (avec Martin Fourcade en 2018), mais il a finalement craqué dans le final en étant avalé sur la piste par les derniers relayeurs russe et norvégien, qui se sont disputé la victoire au sprint.
La Russie (Kaisheva, Mironova, Loginov, Latypov) a finalement devancé la Norvège (Tandrevold, Roeiseland, Dale, Laegreid) de 0,7 secondes. Fillon-Maillet a lui de nouveau constaté ses limites actuelles.
Seulement 84e du sprint vendredi, le Jurassien, promu cette saison leader des Bleus après la retraite de Martin Fourcade, avait vu ses chances de conquérir le gros globe de cristal, son principal objectif de l'hiver, quasiment réduites à néant.
Un podium pour finir la semaine ????
— Quentin Fillon Maillet (@quentinfillon) January 10, 2021
3️⃣ du mixed relay
Merci @AnaisChev Justine Braisaz @fabien_claude1 d’avoir si bien commencé le boulot ??#OBE21@fischersports #juraflore @ViessmannFrance @JulboEyewear @ONEWAYSport #kinetixx pic.twitter.com/JqOct6x1B7
Classé au-delà de la 60e place sur le sprint, il n'avait pas même pu participer à la poursuite samedi. "Pour le moment, je me détache un peu de l'objectif du gros globe, même s'il reste encore beaucoup de courses et qu'il n'y a rien de perdu. Les chances de réussite sont minces mais pas inexistantes", a-t-il déclaré à l'issue du relais mixte.
Le Français s'est surtout dit "globalement satisfait de sa course" malgré une "petite déception pour le dernier tour". "J'avais une revanche à prendre, surtout au niveau du tir (10/10 dimanche, ndlr). J'avais les crocs pour me battre sur un relais et aller chercher quelque chose en équipe.
J'avais une certaine pression parce que mes coéquipiers ont bien lancé et je me suis retrouvé à la bagarre avec les grosses nations. Il fallait quand même assurer. Cela prouve que mes sensations sont toujours bonnes et la motivation intacte", a-t-il expliqué.