Les aides-soignantes protestent contre le manque d'effectifs dans cette maison de retraite du Jura. Les salariées sont en grève depuis lundi.
« Combien de journées par semaine est-ce que vous êtes en sous-effectif ? » Antoine Cordier, responsable CGT de l'union locale de Dole, s'adresse au petit groupe d'aide-soignantes en grève devant les Opalines, la maison de retraite qui les emploie.
Les réponses fusent. « Quatre jours par semaine », « cinq jours »... Autant de fois où l'équipe de huit personnes n'est pas au complet. Les remplacements ? Trop rares. « Elles n'ont même plus le temps de s'occuper des stagiaires », se désole le militant CGT.
Les huit salariées à temps plein ont donc décidé de se mettre en grève lundi. Ce sont des soignantes en CDD qui prennent en charge les résidents.
La direction a réagi, en recevant une délégation lundi après-midi. Les revendications ont été entendues : on promet aux grévistes qu'une auxiliaire viendra remplacer les absences ; mais rien n'a été officiellement signé pour l'instant. Une réunion est proposée par la direction le 13 avril.
La grève se poursuit jeudi.