Fermée fin 2011 pour des raisons de sécurité, la grotte des Planches peut de nouveau être visitée. Mais pour admirer le site, il faut suivre une procédure particulière.
Elle était fermée au public depuis fin 2011, et l'éboulement de rochers devant son entrée qui avaient remis en question la sécurité du site. Depuis quelques semaines, il est de nouveau possible, mais dans des conditions bien particulières, de visiter la grotte des Planches.
En 2022, François et Victor Bonnivard, quatrième génération des exploitants du site, avaient annoncé vouloir rouvrir la grotte aux tourismes. Deux ans plus tard, le projet des deux frères est encore loin de pouvoir aboutir. "On s'est dit 'on ne va pas priver les habitants et les touristes de la grotte indéfiniment" raconte Victor Bonniard.
"Ce n'est pas un lieu aménagé pour le tourisme, mais on peut le pratiquer comme une grotte naturelle" explique-t-il. Pas question donc d'ouvrir largement le site au public : les travaux de sécurisation des abords de l'entrée, très coûteux, n'ont pas pu être réalisés. Mais, "avec une association, on arrive à avoir une assurance et on fait des petites visites de 10 personnes avec un spéléologue".
Accompagné de ce spécialiste, et équipés de casques prêtés par l'association, des petits groupes peuvent donc profiter des installations toujours présentes à l'intérieur de la grotte : "à part l'entrée de la grotte, il n'y a pas de zone de danger" assure Victor Bonnivard.
Adhérer à l'association
Concrètement, pour visiter la grotte, il faut donc adhérer à l'Association des Amis de la grotte des Planches, en écrivant à l'adresse amis@grottedesplanches.com, "moyennant une cotisation de 15 euros, ou 25 euros pour un couple", et s'inscrire à l'une des visites programmées.
La première visite a été organisée le 18 mai, et quatre autres en juin et juillet. Les prochaines visites auront lieu les samedis 10, 17 et 24 août.
"Pour nous, le rôle de ce site est d'être largement ouvert" regrette toutefois Victor Bonnivard. "Il faisait 60 000 entrées dans les années 80 et c'est une richesse pour le territoire, on aimerait vraiment y revenir". Des différends importants opposent les deux frères Bonnivard aux collectivités territoriales locales, dont l'appui et la participation financière sont indispensables au projet de réouverture.